Maître DESSERT ayant obtenu une relaxe alors que le Procureur de la République avait requis 3 ans d’emprisonnement ferme.
Dans la nuit du 22 au 23 juin dernier, le feu avait détruit le mobilier du bar entreposé à l’extérieur, ainsi que son store, son enseigne et endommagé sa façade, mais aussi celles de maisons mitoyennes (photo prise la nuit de l’incendie).
Suspecté d’avoir mis le feu à la terrasse d’un bar-tabac situé dans le bourg d’Aubiat, dans la nuit du 22 au 23 juin, un homme de 44 ans a
le quadragénaire, qui avait eu une altercation avec le patron du bar, en mars 2020, autour d’une banale histoire d’achat de jeux à gratter avait été placé en détention provisoire le 25 juin.
Un incendie volontaire allumé en pleine nuit sur la terrasse d'un café d'Aubiat (Puy-de-Dôme)
Il fut rapidement désigné comme l’auteur de cet incendie volontaire
« Ces éléments permettent de penser que vous êtes l’auteur des faits », résume la présidente, Isabelle Ferret.
« Oui, mais ce n’est pas moi ! », maintient maladroitement le prévenu, qui explique « ne pas être coutumier » de ce genre d’agissements.
Trois ans de prison ferme requis par le ministère public
Le procureur de la République tout en rappelant que les faits reprochés au quadragénaire sont passibles de dix ans d’emprisonnement, a requis une peine de trois ans de prison, avec maintien en détention.
« La vidéo tournée le soir des faits n'a pas été versée au dossier et les photos dont nous disposons sont toutes en noir et blanc. Difficile, dans ces conditions, de deviner la couleur d'une casquette ou d'un bidon d'essence... »
Me virginie dessert (Avocate de la défense):
« Il y a deux façons de voir ce dossier, a ensuite analysé l’avocate de la défense, Me Virginie Dessert (*). Soit on part du principe que c’est forcément lui, en se fondant sur une altercation vieille d’un an et demi. Soit... c’est quelqu’un d’autre ! ».
Revenant sur « les fameux éléments à charge qui, en fait, ne prouvent strictement rien », elle a démonté « un dossier monté de toutes pièces et bâti sur des suppositions ». « Moi, je ne sais pas si c’est lui, a-t-elle poursuivi. En revanche, ce que je sais, c’est que des pistes n’ont pas été explorées. Comme celle de cette voiture, avec plusieurs jeunes à bord, vue en train de rôder, à plusieurs reprises, vers 23 heures, à proximité du bar... ». Elle a logiquement plaidé la relaxe.
Le tribunal l’a suivie, « au bénéfice du doute », estimant que « les éléments du dossier n’incriminent pas le prévenu de façon certaine ».
tiré de l'article du Journal La Montagne
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